Aujourd’hui, pour réussir sur le web, c’est comme-ci il fallait être graphiste, présentatrice télé, journaliste, écrivain, webmaster, marketeuse, statisticienne…et j’en oublie certainement.
C’est, à mon sens, cet aspect-là qui effraie quand vient le moment de faire le virement digital qui ressemble plus à un bouleversement qu’à un tournant.
Or, il ne s’agit que d’un virage et donc par définition, on lâche la pédale pour ne pas arriver dans le virage à 100 Km/H (sauf si vous êtes pilote de course…), on braque et on revient en ligne droite.
C’est cette ligne droite que vous devez viser. Qui va devenir votre rythme de croisière. Avec ce que vous êtes. Avec ce que vous savez. Avec ce en quoi vous croyez.
Depuis que j’ai commencé à travailler dans le web, avec des heures incalculables à me former, j’ai fait 2 constats essentiels :
1/ Tout s’apprend
J’ai eu mon premier site web transactionnel en 2005 (ça ne nous rajeunit pas madame!). Toute une époque! J’avais confié la création à une super agence au Québec (alors que j’habitais en Belgique). Ça avait couté cher mais l’investissement en avait valu la peine. Étant curieuse de nature, je me suis intéressée à tout ce qui tournait autour du web et du marketing web. Tranquillement d’abord et plus les années passaient, plus ça me fascinait. Quand les médias sociaux sont arrivés, je me suis vite connectée à des personnalités du web qui gagnaient leur vie via le web. J’ai fait des études en Gestion des ressources humaines, je me suis ensuite dirigée vers des techniques de développement personnel. Rien ne me prédestinait à la technologie sauf ma soif d’apprendre, de découvrir ce monde merveilleux qui d’un coup, reconnecte la planète et permet de bâtir une communauté. J’ai adoré ça et je me suis formée. Entre des formations payantes et d’autres contenus gratuits, j’ai évolué. Parfois, je n’y comprenais rien à rien. Mais je me suis accrochée. Aujourd’hui, tout est à notre portée. Tout est partagé ou presque. Tout est accessible. On ne compte plus le nombre de programmes en ligne traitant tous les domaines d’activités. Tout s’apprend. Tout est là.
2/ Tout s’allège
Mais ouiiiii! Malgré le fait qu’il faut rester connecté en tout temps, informé des avancées, créer du contenu, surmonter ses doutes, on peut d’un coup alléger tout ça grâce à un seul outil : l’organisation. Perso, je n’étais pas du tout organisée. Depuis des années, je crée à tout vent, j’ai 1000 idées par minute. Heureusement j’écris tout. Tout le temps. Et par la force des choses, j’ai appris à m’organiser, à me structurer.
La plus grande chose que j’ai apprise c’est de COMMENCER! C’est bien beau d’avoir des tas de notes, idées, concepts de tous genres mais ça ne sert strictement à rien si ce n’est pas exploité. Alors, j’ai déconstruit mon projet en petites parties. Un peu comme les chapitres d’un livre et me voilà dans l’ambiance de mon projet. Je suis plus motivée parce que je sais ou je m’en vais. Pour s’alléger, il faut déconstruire et poser des étapes. Et commencer par la première que vous vous êtes fixée. Fini d’être dans les idées, vous êtes dans l’action. Et si en cours de route vous avez besoin d’autres notions pour votre projet comme du graphisme ou des connaissances réseaux sociaux ou comment faire une vidéo pas trop mal foutue… et bien retour au constat #1 : tout s’apprend!
Bref, vous l’aurez compris, sur le Web (mais pas que) il faut avoir plusieurs casquettes. Vous en avez quelques-une, reste à essayer les autres.
Je terminerai en disant que lorsque quelque chose me fait peur, je me dis : « Si d’autres l’ont fait, moi aussi je peux le faire ». Et 5.4.3.2.1. Action!